Questions à se poser

 S’interroger et s’orienter sur ses conduites addictives et son rapport à la sexualité

 Prep et consommations

 

Il existe des « risques d’interactions » lorsque l’on consomme des drogues avec un traitement antirétroviral contre le VIH ou un traitement antiviral contre l’hépatite C.

 

Ces intéractions peuvent changer le métabolisme, c’est-à-dire la transformation des produits dans l’organisme et ainsi affecter l’effet du traitement ou de la drogue en augmentant ou diminuant sa concentration.

 Du plaisir à l’addiction

 

 Tout objet de plaisir peut devenir une addiction. C’est la satisfaction ou l’insatisfaction d’un individu à l’égard de l’usage qu’il a d’une substance qui détermine l’existence et l’importance du problème à ses yeux.

 

 

L’addiction ne désigne pas une « dose » mais un comportement. Elle est la consommation excessive d’une substance ou d’une pratique, en dépit des conséquences néfastes. S’interroger implique, et c’est toute la difficulté, d’avoir un regard critique envers ses propres comportements, d’avoir du recul sur les fonctions que remplissent les produits dans notre vie. Il faut savoir repérer la perte de contrôle pour soi ou pour autrui

 Sexualité épanouie ?

 

Dans le chem-sex, l’objectif des consommations réside principalement dans le but d’initier, de faciliter, de prolonger ou d’améliorer les rapports sexuels à travers les effets psychoactifs des molécules consommées.

 

De manière paradoxale, de nombreuses adeptes du chem-sex déclarent connaître des dysfonctionnements sexuels à la suite de leur consommation : trouble du désir sexuel, trouble de l’érection*, trouble de l’orgasme, peur du jugement, de ne plus « savoir-faire » sans produit,…

 

Pour certains, les rapports sexuels ne sont plus attrayants que dans le cadre de la pratique du chem-sex. Avec la répétition des expériences, les usages peuvent également se faire de plus en plus importants et fréquents jusqu’à devenir indissociables de toutes pratiques sexuelles. Il est important de continuer à pratiquer le sexe sobre (sans produit).

 

Il peut être intéressant de se poser quelques questions sur l’évolution de sa sexualité en lien avec la pratique du chem-sex

 

 * On parle de « troubles » lorsqu’ils existent depuis plus de 6 mois et qu’ils sont responsables d’une détresse personnelle et/ou au sein du couple. Leur origine peut être psychique et/ou physique, et peut également être induite par les consommations. Certaines drogues peuvent être à l’origine de troubles sexuels, les faire persister voire les aggraver.

chem-sex : les questions à se poser