Risques à connaître

Exposition IST, l’impact des consommations sur mes relations aux autres, le consentement en contexte sexuel…

L’exposition aux INFECTIONS sexuellement transmissibles (IST)

 

La multiplication des partenaires et des rapports sexuels constitue en soi un facteur d’augmentation des risques de contamination aux IST. Les mesures de protection contre les infections ne sont pas toujours mises en œuvre (par choix, du fait du contexte ou sous l’effet des produits). Ne restez pas sero-ignorants.

Si vous êtes sous PrEP, privilégiez la prise en continu. Avec la prise à la demande vous risquez d’être moins observant à cause des effets des produits consommés.

Le traitement post-exposition (TPE) permet également de prendre un traitement antirétroviral dans les 24 heures à 48 heures après un rapport sexuel non-protégé.

 

Surdose et Bad TRIP

 

L’expérience de consommation peut se transformer en mauvaise expérience, « bad trip », voir en surdose mortelle. La manière dont l’organisme va réagir, positivement ou négativement, au produit est individuelle et on ne dispose pas de facteur permettant de le prévoir. Pour autant, consommer dans des conditions stressantes  (dans un environnement inconnu ou avec des inconnus) peut favoriser ces effets non recherchés.

 

Rappelez-vous que l’on est tous vulnérables sous Chems. Si une personne perd connaissance, cherchez à la réveiller. Si elle ne peut pas se réveiller c’est peut- être qu’elle ne respire plus ou est en train de tomber dans le coma. Appelez les secours au plus vite, une surdose de GHB (GHole) comporte des risques de décès.

 

Composez immédiatement le 15 si la personne ne réagit pas et attendez les secours avec elle . Lorsque les secours arrivent, il est utile de leur dire quelles drogues ont été prises, la quantité et à quelle heure, si vous le savez.

 La difficulté à refuser certaines pratiques sexuelles dans un contexte de consommation


L’association de consommations et de pratiques sexuelles peut exposer à des pratiques non consenties. Ce n’est pas parce qu’on participe à un plan Chems qu’on est consentant à tous les rapports.

 

Une personne sous l’effet de produits peut perdre en lucidité, la notion de consentement peut être biaisée. En aucun cas le fait qu’une personne soit sous l’effet d’une drogue légale ou illégale ne justifie qu’on l’humilie, qu’on l’agresse ou qu’on la viole. Si la personne ne répond pas à vos questions, si vous êtes incapable d’attirer son attention, si elle semble trop « high/perchée » pour prendre en compte vos préoccupations, on peut légitimement penser qu’elle n’est plus en capacité de donner son consentement. Avec ou sans produit, le consentement c’est la base.

 

chem-sex : la question du consentement